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Fonds de private equity

Fonds investissant dans des entreprises non cotées pour générer de la performance via prise de participation.

/fɔ̃ də pʁi.vat i.kwi.ti/

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Mis à jour: July 23, 2025

🎯 En résumé

Le fonds de private equity est un véhicule d’investissement qui injecte des capitaux dans des entreprises non cotées, souvent en phase de développement ou de restructuration. Son objectif est de prendre des participations pour accompagner la croissance, améliorer la valeur et générer une performance élevée à moyen ou long terme. Ce type de fonds offre un accès à des actifs illiquides, non disponibles sur les marchés publics, avec un profil de risque et de rendement spécifique.

Explication détaillée

1. Nature et fonctionnement – Un fonds de private equity rassemble des capitaux auprès d’investisseurs institutionnels ou particuliers qualifiés pour investir dans des sociétés non cotées. Ces fonds prennent des participations majoritaires ou minoritaires, souvent avec un horizon d’investissement de 5 à 10 ans. Ils agissent activement sur la gouvernance et la stratégie pour créer de la valeur avant de sortir par une revente, une introduction en Bourse ou un rachat par un autre investisseur.

2. Typologies d’investissements – Le private equity couvre plusieurs segments :

  • Capital-risque (venture capital) : financement d’entreprises en phase de démarrage ou innovation.
  • Capital-développement : soutien à la croissance d’entreprises établies mais non cotées.
  • Capital-transmission : rachat d’entreprises existantes pour les restructurer ou préparer une succession.
  • Capital-retournement : redressement d’entreprises en difficulté.

3. Rendement et risques – Les fonds de private equity visent des rendements supérieurs à ceux des marchés publics, grâce à la création de valeur opérationnelle et financière. Cependant, ils présentent un risque élevé lié à l’illiquidité, la dépendance à la performance de la société cible, et le délai avant la réalisation des plus-values. L’évaluation des participations repose souvent sur des méthodes comptables ou des comparables, moins transparentes que les cotations boursières.

4. Frais et structure – Ces fonds facturent généralement des frais de gestion et une performance fee (carried interest) qui récompense les gestionnaires en cas de succès. La structure est souvent une société en commandite par actions (SCA) ou un fonds dédié, avec un engagement en capital appelé progressivement (« capital calls »).

5. Réglementation et fiscalité – En France, l’accès au private equity est encadré, souvent réservé aux investisseurs avertis ou via des dispositifs comme le FCPR ou le FIP. La fiscalité peut être avantageuse sur les plus-values à condition de respecter certaines durées de détention et contraintes.

💡 Exemple concret

  • Ardian – Un des leaders mondiaux du private equity, avec des fonds spécialisés dans différentes zones géographiques et secteurs, investissant dans des entreprises non cotées à fort potentiel de croissance.
  • Apax Partners – Fonds européen actif dans le capital-développement et la transmission, connu pour ses prises de participations stratégiques dans des entreprises technologiques et industrielles.
  • Bridgepoint – Gestionnaire focalisé sur le mid-market, aidant les PME non cotées à accélérer leur croissance ou à se restructurer.
  • Capital-risque – Des fonds comme Partech ou Serena Capital investissent dans des start-ups innovantes, à fort potentiel mais aussi à risque élevé, en phase d’amorçage ou de développement.
  • FIP et FCPI – Des fonds d’investissement dédiés aux PME régionales ou innovantes, offrant des avantages fiscaux aux particuliers investissant dans le private equity français.