Investissement

Assurance Vie Succession : Comprendre Bénéficiaires et Fiscalité

David Derhy
September 22, 2025
Vous vous demandez comment organiser la transmission de votre patrimoine ? Comment vous assurer que vos proches recevront le capital que vous leur destinez, dans les meilleures conditions possibles ? L'assurance vie est souvent présentée comme la solution idéale, mais sa gestion peut sembler complexe, surtout lorsque vous souhaitez désigner plusieurs bénéficiaires. Comment répartir le capital ? Quelle fiscalité s'appliquera ? Comment rédiger la fameuse clause bénéficiaire pour éviter les conflits ?

Points clés à retenir

  1. L'assurance vie permet de transmettre un capital hors succession, avec une clause bénéficiaire précise désignant un ou plusieurs bénéficiaires.
  2. La clause bénéficiaire peut nommer plusieurs personnes physiques ou morales, avec répartition en pourcentage pour éviter les conflits et s'adapter à l'évolution du capital.
  3. La fiscalité dépend de l'âge du souscripteur au moment des versements : abattement de 152 500 € par bénéficiaire avant 70 ans, et abattement global de 30 500 € partagé après 70 ans.
  4. Il est essentiel de prévoir des bénéficiaires de second rang pour anticiper le décès ou la renonciation d’un bénéficiaire principal et éviter que le capital réintègre la succession.
  5. La clause bénéficiaire est modifiable à tout moment sauf en cas d’acceptation irrévocable par un bénéficiaire, garantissant ainsi une transmission conforme à vos volontés.

L'assurance vie est bien plus qu'un simple produit d'épargne. C'est un puissant outil de transmission qui, bien maîtrisé, vous permet de protéger vos proches en toute sérénité. Que vous souhaitiez gratifier vos enfants, votre conjoint, ou même un ami sans lien de parenté, des règles précises encadrent la succession. Plongeons ensemble dans les mécanismes de l'assurance vie pour vous donner les clés d'une transmission réussie et optimisée.

Comprendre le fonctionnement de l'assurance vie en cas de décès

L'assurance vie est avant tout un contrat d'épargne. Vous versez des sommes (primes) qui sont investies par un assureur sur différents supports (fonds en euros sécurisés, unités de compte plus dynamiques). L'objectif est de faire fructifier ce capital. Mais sa véritable spécificité se révèle au moment du décès du souscripteur. À ce moment, le contrat est "dénoué" : le capital accumulé, ainsi que les plus-values, est versé aux personnes que vous avez désignées : les bénéficiaires.

Le principal avantage de ce mécanisme est que le capital de l'assurance vie est transmis "hors succession". Concrètement, cela signifie qu'il n'est pas intégré à l'actif successoral du défunt partagé entre les héritiers légaux (enfants, conjoint...). Il suit ses propres règles de transmission et bénéficie d'une fiscalité très avantageuse, échappant en grande partie aux droits de succession classiques. Cette caractéristique vous offre une grande liberté pour transmettre votre patrimoine à qui vous le souhaitez, héritier légal ou non.

Toutefois, cette transmission privilégiée n'est possible que si un ou plusieurs bénéficiaires sont clairement désignés dans le contrat. En l'absence de clause bénéficiaire, ou si celle-ci est caduque (par exemple, si le bénéficiaire unique est décédé avant vous), le capital réintègre la succession du défunt. Il perd alors tous ses avantages fiscaux et est réparti entre les héritiers selon les règles du Code civil, après paiement des droits de succession parfois très élevés.

La clause bénéficiaire : la pierre angulaire de votre transmission

La rédaction de la clause bénéficiaire est sans doute l'étape la plus importante de la souscription de votre contrat. C'est ce texte qui dictera à l'assureur comment et à qui distribuer les fonds à votre décès. Une clause claire et précise est la meilleure garantie que vos volontés seront respectées et que les conflits familiaux seront évités.

Qui peut être désigné comme bénéficiaire ?

La loi vous accorde une liberté quasi totale. Vous pouvez désigner :

  • Une ou plusieurs personnes physiques, qu'elles aient ou non un lien de parenté avec vous (conjoint, partenaire de PACS, enfants, petits-enfants, amis, etc.).
  • Une ou plusieurs personnes morales, comme une association caritative ou une fondation à qui vous souhaitez faire un legs.

Cette flexibilité permet de répondre à toutes les situations familiales et personnelles. Il est tout à fait possible de gratifier une personne qui ne fait pas partie de vos héritiers légaux sans que les autres héritiers ne puissent s'y opposer (sauf en cas de "primes manifestement exagérées" qui pourraient être contestées en justice).

Comment désigner plusieurs bénéficiaires et répartir le capital ?

Lorsque vous désignez plusieurs bénéficiaires, vous devez préciser comment le capital sera partagé entre eux. Sans indication de votre part, l'assureur appliquera la règle par défaut : une répartition à parts égales. Si vous désignez "mes enfants" comme bénéficiaires, chacun recevra la même somme.

Cependant, vous avez la liberté de personnaliser cette répartition. Vous pouvez attribuer des quotes-parts différentes à chaque bénéficiaire. Par exemple : "50% à mon conjoint, 25% à mon fils aîné et 25% à ma fille cadette". Cette flexibilité vous permet d'adapter la transmission à vos souhaits et aux besoins de chacun.

Conseil d'expert

Lors de la répartition, privilégiez toujours les pourcentages plutôt que les montants fixes. Le capital de votre contrat d'assurance vie est amené à évoluer avec le temps (nouveaux versements, performance des placements...). Une répartition en pourcentage s'adaptera automatiquement à la valeur finale de votre contrat, tandis qu'une répartition en montants fixes pourrait devenir problématique si le capital final est inférieur ou supérieur à la somme des montants prévus.

Anticiper l'imprévu : les bénéficiaires de second rang

Que se passe-t-il si l'un de vos bénéficiaires décède avant vous ou renonce au bénéfice du contrat ? Pour éviter que sa part ne tombe dans votre succession (et perde ses avantages), il est crucial de nommer des bénéficiaires de second rang (voire de troisième rang). On parle aussi de bénéficiaires "subsidiaires".

Le mécanisme est simple : les bénéficiaires de second rang ne recevront le capital que si les bénéficiaires de premier rang ne peuvent ou ne veulent pas le recevoir. Une formulation courante et efficace est : "Mon conjoint, M./Mme [Nom, Prénom, date de naissance], à défaut mes enfants, nés ou à naître, vivants ou représentés, par parts égales entre eux, à défaut mes héritiers selon les règles de la dévolution successorale."

  • "Vivants ou représentés" : cette mention permet, en cas de prédécès d'un de vos enfants, que sa part revienne à ses propres enfants (vos petits-enfants).
  • "À défaut" : cette locution simple instaure la hiérarchie entre les rangs de bénéficiaires.

Les différentes options pour structurer votre clause bénéficiaire

Au-delà de la répartition simple, des options plus complexes existent pour des stratégies patrimoniales avancées.

La clause nominative et la désignation par qualité

La rédaction doit être la plus précise possible.

  • La désignation nominative : C'est la plus sûre. Elle consiste à indiquer le nom complet, la date et le lieu de naissance, et si possible l'adresse de chaque bénéficiaire. Cela évite toute ambiguïté pour l'assureur.
  • La désignation par qualité : Vous pouvez désigner une personne par son statut (ex: "mon conjoint", "mes enfants"). C'est une bonne pratique pour le conjoint, car en cas de divorce et de remariage, c'est bien la personne qui aura la qualité de conjoint au jour de votre décès qui héritera, et non votre ex-conjoint.

La clause démembrée : une stratégie patrimoniale avancée

La clause bénéficiaire démembrée est un outil puissant, souvent utilisé pour protéger le conjoint survivant tout en préparant la transmission aux enfants. Elle sépare la propriété du capital en deux :

  • L'usufruit est donné à un premier bénéficiaire (généralement le conjoint survivant). L'usufruitier a le droit d'utiliser et de percevoir les revenus du capital (le "quasi-usufruit"). Il peut donc dépenser les fonds, mais il a une "dette de restitution" envers les nus-propriétaires.
  • La nue-propriété est attribuée à d'autres bénéficiaires (généralement les enfants). Ils sont les propriétaires "en titre", mais ne peuvent pas jouir du capital tant que l'usufruitier est en vie.

Au décès de l'usufruitier, l'usufruit s'éteint. Les nus-propriétaires récupèrent la pleine propriété du capital, en franchise de droits de succession. Fiscalement, cette dette de restitution vient en déduction de l'actif successoral du conjoint décédé, réduisant ainsi les droits de succession pour les enfants à ce moment-là. C'est une stratégie d'optimisation fiscale très efficace mais complexe, qui nécessite souvent l'avis d'un professionnel.

La fiscalité de l'assurance vie avec plusieurs bénéficiaires : un régime sur-mesure

La fiscalité de l'assurance vie en cas de décès est son principal atout. Les règles diffèrent radicalement en fonction d'un critère central : votre âge au moment où vous avez effectué les versements sur le contrat.

Attention

Une règle d'or prévaut sur toutes les autres : le conjoint survivant ou le partenaire de PACS désigné comme bénéficiaire est totalement exonéré de fiscalité sur les capitaux de l'assurance vie, quels que soient la date des versements et le montant perçu. C'est la protection maximale offerte par la loi.

Versements avant 70 ans : l'avantage fiscal majeur

Pour toutes les primes versées sur votre contrat avant votre 70ème anniversaire, chaque bénéficiaire (hors conjoint/partenaire de PACS) profite d'un abattement personnel très élevé.

  • Un abattement de 152 500 € par bénéficiaire. Cet abattement s'applique sur la part de capital que chaque personne reçoit.
  • Au-delà de cet abattement, un prélèvement forfaitaire s'applique.

Voici un tableau récapitulatif de l'imposition pour la part reçue par chaque bénéficiaire :

Tranche du capital reçu (après abattement)Taux d'imposition
De 0 € à 152 500 €0 % (Exonéré)
De 152 501 € à 852 500 €20 %
Au-delà de 852 500 €31,25 %

Exemple concret :
Vous décédez en laissant un contrat de 400 000 €, alimenté avant vos 70 ans. Vous avez désigné vos deux enfants comme bénéficiaires à parts égales.
1. Part par enfant : 400 000 € / 2 = 200 000 €
2. Calcul de l'impôt pour chaque enfant :

  • Les premiers 152 500 € sont exonérés.
  • Le solde imposable est de : 200 000 € - 152 500 € = 47 500 €
  • L'impôt dû est de : 47 500 € * 20 % = 9 500 €
  • Chaque enfant recevra donc : 200 000 € - 9 500 € = 190 500 € nets.

Versements après 70 ans : une fiscalité différente

Pour les primes versées après votre 70ème anniversaire, le législateur a voulu limiter les optimisations de dernière minute. La fiscalité est donc moins avantageuse, mais reste intéressante.

  • Un abattement global de 30 500 €. Attention, cet abattement n'est pas par bénéficiaire. Il est unique et doit être partagé entre tous les bénéficiaires (hors conjoint/partenaire de PACS) au prorata de la part qui leur revient.
  • Au-delà de cet abattement, les sommes versées sont soumises aux droits de succession classiques, selon le lien de parenté entre le défunt et le bénéficiaire.
  • Point très positif : les plus-values générées par ces versements sont, elles, totalement exonérées d'impôt.

Exemple concret :
Vous avez versé 100 000 € après vos 70 ans sur un contrat. À votre décès, ce capital a généré 20 000 € de plus-values, portant la valeur à 120 000 €. Vous avez désigné votre frère et votre sœur comme bénéficiaires à parts égales.
1. Part par bénéficiaire : 120 000 € / 2 = 60 000 €
2. Part des primes initiales pour chacun : 100 000 € / 2 = 50 000 €
3. Partage de l'abattement : 30 500 € / 2 = 15 250 € par bénéficiaire.
4. Calcul de la base taxable pour chacun : 50 000 € (part des primes) - 15 250 € (part d'abattement) = 34 750 €
5. Cette somme de 34 750 € sera soumise aux droits de succession entre frères et sœurs (après application d'un autre abattement spécifique à la succession). Les 10 000 € de plus-values par tête sont exonérés.

Gérer la succession et la déclaration : les étapes clés

Au décès du souscripteur, les bénéficiaires doivent se manifester auprès de la compagnie d'assurance. Ils devront fournir un certain nombre de pièces justificatives (acte de décès, pièce d'identité, etc.) pour que l'assureur puisse procéder au paiement.

Pour débloquer les fonds, les bénéficiaires doivent obtenir un certificat de non-exigibilité ou d'acquittement de l'impôt. Pour cela, ils doivent remplir une déclaration partielle de succession (formulaire n° 2705-A) pour chaque contrat d'assurance vie concerné. Ce document, qui permet de calculer les éventuels droits dus, doit être déposé au service de l'enregistrement du domicile du défunt. C'est une démarche indispensable pour percevoir le capital.

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En résumé, la transmission d'une assurance vie à plusieurs bénéficiaires est une formidable opportunité offerte par la loi. Sa flexibilité vous permet de sculpter une succession qui vous ressemble. La clé du succès réside dans une préparation minutieuse et une rédaction précise de la clause bénéficiaire. En anticipant les différentes situations et en comprenant les règles fiscales, vous vous assurez que votre patrimoine parviendra à ceux que vous aimez de la manière la plus douce et la plus efficace qui soit.

Questions fréquentes

Peut-on modifier la clause bénéficiaire à tout moment ?

Oui, absolument. Le souscripteur du contrat peut modifier la clause bénéficiaire quand il le souhaite, et ce, tout au long de la vie du contrat, par simple courrier à son assureur ou via son espace en ligne. La seule exception est si un bénéficiaire a officiellement "accepté" le bénéfice du contrat avec l'accord du souscripteur. Dans ce cas, la clause devient irrévocable et ne peut plus être changée sans l'accord de ce bénéficiaire.

Que se passe-t-il si un bénéficiaire décède avant le souscripteur ?

C'est précisément pour cette raison qu'il est crucial de prévoir des bénéficiaires de second rang ("à défaut..."). Si vous n'avez rien prévu et que le bénéficiaire de premier rang décède, sa part ne va pas automatiquement à ses propres héritiers. Elle est réintégrée dans la succession du souscripteur de l'assurance vie, perdant ainsi tous les avantages fiscaux. La mention "vivants ou représentés" permet de déroger à cette règle et de transmettre la part aux héritiers du bénéficiaire prédécédé.

L'abattement de 152 500 € s'applique-t-il par contrat ou par bénéficiaire ?

C'est une question essentielle. L'abattement de 152 500 € (pour les versements avant 70 ans) s'applique par bénéficiaire, pour l'ensemble des contrats d'assurance vie souscrits par un même assuré. Si une personne est bénéficiaire de deux contrats d'un même défunt, elle ne pourra utiliser qu'une seule fois l'abattement de 152 500 € sur la somme totale perçue des deux contrats.

Les héritiers légaux peuvent-ils connaître l'identité des bénéficiaires ?

En principe, non. Le contrat d'assurance vie est confidentiel. L'assureur est tenu au secret professionnel et ne communiquera l'identité des bénéficiaires qu'aux bénéficiaires eux-mêmes et à l'administration fiscale. Les héritiers qui ne sont pas bénéficiaires n'ont pas un droit d'accès à cette information, sauf dans le cadre d'une procédure judiciaire, par exemple pour contester des primes jugées "manifestement exagérées".

Faut-il souscrire plusieurs contrats d'assurance vie ?

Détenir plusieurs contrats peut être une stratégie judicieuse. Cela permet de diversifier les assureurs et les supports d'investissement. En matière de succession, cela peut aussi servir à dédier chaque contrat à un ou plusieurs bénéficiaires spécifiques, avec des stratégies de gestion différentes. Par exemple, un contrat sécurisé pour un bénéficiaire plus âgé et un contrat plus dynamique pour un bénéficiaire plus jeune. Fiscalement, comme vu plus haut, les abattements s'appliquent par couple assureur/assuré, mais la gestion par contrat distinct peut simplifier la répartition.

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À propos de l'auteur

David Derhy

Market Analyst

Entrepreneur de la finance digitale et analyste reconnu, David Derhy évolue depuis près de dix ans à la croisée des marchés financiers traditionnels et des actifs numériques. Passé par eToro, où il a contribué au développement du copy trading et de la crypto auprès du grand public, il partage aujourd’hui son expertise à travers des contenus pédagogiques sur le trading, l’analyse de portefeuille et les produits structurés. Fondateur d’Altfolio, un gestionnaire d’actifs Web3, il défend une approche innovante et accessible de l’investissement, mêlant rigueur financière, technologie décentralisée et stratégies collaboratives.

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