Proof of Work

1. Principe fondamental – Le Proof of Work (PoW) oblige les participants, appelés mineurs, à résoudre un problème mathématique difficile. Ce problème consiste généralement à trouver un haché (empreinte cryptographique) qui respecte certaines contraintes, comme un nombre de zéros en début de chaîne. Cette tâche est coûteuse en calcul et temps, mais facile à vérifier par les autres nœuds du réseau.

2. Rôle dans la sécurité – En rendant la création de blocs énergivore, le PoW empêche les attaques comme le double spending (dépense multiple) ou la prise de contrôle du réseau. Pour modifier un bloc validé, un attaquant devrait refaire tout le travail de calcul sur ce bloc et tous les suivants, ce qui est quasiment impossible à moins de contrôler plus de 50 % de la puissance de calcul totale (attaque des 51 %).

3. Consommation énergétique et impact – Cette méthode exige des ressources matérielles spécialisées (ASICs, GPUs) et une consommation électrique très élevée. C’est un sujet de débat majeur, notamment avec Bitcoin, qui utilise le PoW et représente une part non négligeable de la consommation énergétique mondiale.

4. Alternatives et évolutions – Pour réduire ces coûts, d’autres mécanismes comme le Proof of Stake (preuve d’enjeu) émergent, où la validation dépend de la détention de jetons plutôt que de la puissance de calcul. Certains projets hybrides combinent les deux pour optimiser sécurité et efficience.