Investissement

Tout savoir sur la fiscalité des SCPI : astuces et démarches

David Derhy
September 12, 2025
Vous envisagez d'investir dans la "pierre papier" mais la fiscalité vous semble être un labyrinthe ? Comment sont réellement imposés les revenus que vous pourriez percevoir de vos parts de SCPI ? Existe-t-il des stratégies pour alléger cette pression fiscale et optimiser le rendement net de votre placement ? De la déclaration de vos revenus fonciers à la taxation des plus-values, en passant par les opportunités offertes par les SCPI européennes ou les montages spécifiques comme le démembrement, il est essentiel de maîtriser chaque aspect pour prendre des décisions éclairées. Se lancer dans l'investissement SCPI, c'est bien, mais le faire en toute connaissance des règles fiscales, c'est encore mieux pour transformer votre projet en une véritable réussite patrimoniale.

Points clés à retenir

  1. Les SCPI permettent d’investir indirectement dans l’immobilier en achetant des parts qui génèrent principalement des revenus fonciers soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
  2. Deux régimes fiscaux principaux existent pour déclarer les revenus fonciers : le micro-foncier (abattement de 30%) pour les revenus sous 15 000 € et le régime réel permettant la déduction des charges réelles, notamment les intérêts d’emprunt.
  3. Les SCPI européennes offrent une optimisation fiscale intéressante, car les revenus sont imposés à l’étranger sans prélèvements sociaux français, augmentant ainsi le rendement net.
  4. Le démembrement de propriété (nue-propriété et usufruit) est une stratégie efficace pour réduire la fiscalité actuelle en ne percevant pas de revenus imposables pendant la période du démembrement.
  5. La déclaration des revenus SCPI est facilitée par les documents fournis (IFU), et comprendre ces mécanismes permet d’optimiser ses impôts et de mieux gérer son investissement immobilier.

Comprendre les SCPI et leurs revenus : la base de l'imposition

Une Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) est un véhicule d'investissement qui permet à des épargnants de mutualiser leurs fonds pour acquérir et gérer un parc immobilier locatif. En achetant des parts, vous devenez associé et propriétaire d'une fraction de ce patrimoine, sans avoir à vous soucier de la gestion des biens, qui est entièrement déléguée à une société de gestion professionnelle. C'est ce qu'on appelle la pierre papier : vous investissez dans l'immobilier de manière indirecte.

Ce placement, plébiscité pour son accessibilité et son rendement potentiel, génère des revenus qui sont ensuite distribués aux associés. La nature de ces revenus est diverse et leur traitement fiscal varie. Pour bien appréhender la taxation des SCPI, il faut d'abord identifier les différentes sources de revenus que vous pouvez percevoir.

Les différents types de revenus générés

En tant qu'associé d'une SCPI, votre investissement peut produire trois principaux types de revenus, chacun avec sa propre fiscalité :

  • Les revenus fonciers : C'est la source de revenus la plus courante. Ils proviennent des loyers encaissés par la SCPI sur les immeubles qu'elle détient (bureaux, commerces, entrepôts, logements...). Ces revenus vous sont reversés périodiquement, souvent chaque trimestre, au prorata du nombre de parts que vous possédez.
  • Les revenus financiers : De manière plus marginale, la SCPI peut placer sa trésorerie non investie dans l'immobilier (par exemple, les fonds en attente d'une acquisition) sur des produits financiers sécurisés. Les intérêts générés par ces placements sont également distribués aux associés.
  • Les plus-values de cession d'immeubles : La société de gestion peut décider d'arbitrer son portefeuille en vendant certains de ses immeubles. Si une vente génère un bénéfice (la différence entre le prix de vente et le prix d'achat), cette plus-value est distribuée aux associés et est soumise à une imposition spécifique.

L'imposition des revenus fonciers des SCPI : le cœur du sujet

La majorité des revenus que vous toucherez d'une SCPI de rendement seront des revenus fonciers. La bonne nouvelle est que leur fiscalité est identique à celle d'un bien immobilier que vous détiendriez en direct. Chaque année, la société de gestion vous simplifie la tâche en vous envoyant un document récapitulatif, souvent appelé Imprimé Fiscal Unique (IFU) ou relevé fiscal, qui détaille les montants à reporter sur votre déclaration de revenus.

Ces revenus fonciers s'ajoutent à vos autres revenus (salaires, pensions...) et sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Votre Taux Marginal d'Imposition (TMI), qui peut aller de 0% à 45%, s'appliquera donc sur ces sommes. À cela, il faut ajouter les prélèvements sociaux, dont le taux est actuellement de 17,2%. L'imposition peut donc rapidement devenir significative, d'où l'importance de bien choisir son régime fiscal.

Le choix crucial : Régime micro-foncier ou régime réel ?

Pour déclarer vos revenus fonciers de SCPI, vous avez le choix entre deux régimes, à condition de remplir certains critères.

Le régime micro-foncier

Ce régime est le plus simple. Il s'applique si vous remplissez les conditions cumulatives suivantes :

  1. L'ensemble de vos revenus fonciers bruts (ceux de vos SCPI + ceux d'éventuels biens immobiliers loués nus en direct) est inférieur à 15 000 € par an.
  2. Vous êtes propriétaire en direct d'au moins un autre bien immobilier que vous louez "nu" (non meublé).
  3. Vos parts de SCPI ne bénéficient pas d'un régime de défiscalisation spécifique (Pinel, Malraux, etc.).

Si vous êtes éligible et que vous optez pour ce régime, l'administration fiscale applique un abattement forfaitaire de 30% sur vos revenus fonciers bruts pour couvrir vos charges. Vous êtes donc imposé sur 70% de vos revenus. C'est simple, mais vous ne pouvez déduire aucune charge réelle, comme les intérêts d'un éventuel crédit.

Attention

L'option pour le régime micro-foncier, si vous y êtes éligible, est irrévocable pendant une durée de trois ans. Il est donc crucial de bien évaluer votre situation avant de faire ce choix, notamment si vous prévoyez de réaliser un achat à crédit qui générerait des intérêts déductibles importants.

Le régime réel

Le régime réel est obligatoire si vos revenus fonciers bruts dépassent 15 000 € par an, ou si vous ne détenez pas d'immobilier en direct en plus de vos SCPI. Vous pouvez également opter pour ce régime même en dessous de ce seuil. C'est souvent le choix le plus judicieux si vous avez acheté vos parts de SCPI à crédit.

Ce régime vous permet de déduire de vos revenus fonciers l'ensemble des charges réelles supportées, notamment les intérêts de votre emprunt. La société de gestion déduit déjà en amont les frais de gestion et autres charges liées aux immeubles. Vous n'aurez qu'à ajouter les intérêts de votre propre crédit sur votre déclaration (formulaire N°2044). Si vos charges sont supérieures à 30% de vos revenus, ce régime est fiscalement plus avantageux que le micro-foncier.

Le déficit foncier : Si après déduction des charges (hors intérêts d'emprunt), vous constatez une perte, ce "déficit foncier" est imputable sur votre revenu global jusqu'à 10 700 € par an, ce qui réduit directement votre impôt. L'excédent, ainsi que la part du déficit liée aux intérêts d'emprunt, est reportable sur vos revenus fonciers des 10 années suivantes.

La fiscalité des autres revenus de la SCPI

Bien que moins fréquents, les revenus financiers et les plus-values de cession d'immeubles par la SCPI ont leur propre régime d'imposition.

L'imposition des revenus financiers

Les revenus issus des placements de trésorerie de la SCPI sont soumis par défaut au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), aussi appelé flat tax. Le taux global est de 30%, se décomposant en :

  • 12,8% au titre de l'impôt sur le revenu.
  • 17,2% au titre des prélèvements sociaux.

Sur option, vous pouvez choisir d'intégrer ces revenus à votre barème progressif. Cette option n'est intéressante que si votre TMI est de 0% ou 11% (bien que pour le TMI à 11%, le gain soit minime).

La taxation des plus-values de cession d'immeubles

Lorsque la SCPI vend un bien immobilier et réalise une plus-value, celle-ci est taxée au niveau de chaque associé. L'impôt est de 19% auquel s'ajoutent les 17,2% de prélèvements sociaux.

Cependant, un système d'abattement pour durée de détention s'applique, réduisant progressivement la base imposable. Cet abattement rend l'impôt nul après un certain nombre d'années.

  • Pour l'impôt sur le revenu (19%) : L'exonération totale est atteinte après 22 ans de détention de l'immeuble par la SCPI.
  • Pour les prélèvements sociaux (17,2%) : L'exonération totale est atteinte après 30 ans.

Voici le détail des abattements annuels :

Années de détentionTaux d'abattement pour l'IRTaux d'abattement pour les PS
Moins de 6 ans0%0%
De la 6ème à la 21ème année6% par an1,65% par an
La 22ème année4% (total de 100%)1,60%
De la 23ème à la 30ème annéeExonéré9% par an
Au-delà de 30 ansExonéréExonéré

Le calcul et le paiement de cet impôt sont généralement gérés par la société de gestion et le notaire, ce qui simplifie les démarches pour vous.

Fiscalité lors de la revente de vos parts de SCPI

L'imposition devient également un enjeu majeur lorsque vous décidez de vendre vos propres parts. Si vous réalisez une plus-value (la différence entre le prix de vente et le prix d'acquisition augmenté des frais), celle-ci sera imposée selon le régime des plus-values immobilières des particuliers.

Le régime est le même que celui décrit ci-dessus pour la cession d'immeubles par la SCPI : une imposition à 19% + 17,2%, avec des abattements progressifs menant à une exonération d'IR après 22 ans et de prélèvements sociaux après 30 ans.

Point de vigilance : Contrairement à la vente d'un bien immobilier en direct, les cessions de parts de SCPI, même pour un montant inférieur à 15 000 €, ne sont pas exonérées d'impôt sur la plus-value.

Le calcul de l'impôt sur la plus-value et la surtaxe

Depuis 2012, une surtaxe s'ajoute à l'impôt si la plus-value imposable (après abattements) est supérieure à 50 000 €. Le taux de cette surtaxe varie de 2% à 6%.

Montant de la plus-value imposable (PV)Montant de la surtaxe
De 50 001 € à 60 000 €2% PV – (60 000 € – PV) x 1/20
De 60 001 € à 100 000 €2% PV
De 100 001 € à 110 000 €3% PV – (110 000 € – PV) × 1/10
De 110 001 € à 150 000 €3% PV
De 150 001 € à 160 000 €4% PV – (160 000 € – PV) × 15/100
De 160 001 € à 200 000 €4% PV
De 200 001 € à 210 000 €5% PV – (210 000 € – PV) × 20/100
De 210 001 € à 250 000 €5% PV
De 250 001 € à 260 000 €6% PV – (260 000 € – PV) × 25/100
Supérieur à 260 000 €6% PV

Exemple de calcul :
Imaginons un investisseur qui vend ses parts 50 000 € après 9 ans de détention.

LibelléMontant
Prix de cession des parts50 000 €
Prix d’acquisition30 000 €
Frais d’acquisition réels (ex: 10%)3 000 €
Plus-value brute17 000 €
Calcul pour l'Impôt sur le Revenu
Abattement (6% par an pour les années 6, 7, 8, 9 = 4 x 6% = 24%)4 080 €
Plus-value nette imposable à l’IR12 920 €
Calcul pour les Prélèvements Sociaux
Abattement (1,65% par an pour les années 6, 7, 8, 9 = 4 x 1,65% = 6,6%)1 122 €
Plus-value nette imposable aux PS15 878 €
Calcul de l'impôt
Impôt sur le revenu (12 920 € x 19%)2 455 €
Prélèvements sociaux (15 878 € x 17,2%)2 731 €
Montant total de l’impôt à payer5 186 €

Optimiser sa fiscalité : les stratégies à connaître

Heureusement, il existe plusieurs leviers pour alléger la pression fiscale liée aux SCPI.

L'attrait des SCPI européennes

Investir dans des SCPI qui détiennent des biens immobiliers à l'étranger, notamment en Europe, est une stratégie d'optimisation très efficace. Grâce aux conventions fiscales signées par la France, les revenus de source étrangère ne subissent pas de double imposition. Mieux encore, ils échappent à une taxe importante.

Prenons l'exemple des SCPI allemandes :

  1. Les revenus fonciers sont imposés en Allemagne, à un taux d'environ 15,8%.
  2. En France, ces revenus sont déclarés, mais vous bénéficiez d'un crédit d'impôt égal à l'impôt français correspondant pour éviter la double imposition.
  3. Avantage majeur : Ces revenus de source étrangère ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux français de 17,2%.

Le gain fiscal est donc très substantiel, ce qui rend ces SCPI particulièrement attractives pour les investisseurs fortement imposés.

Conseil d'expert

Pour un investisseur avec un TMI de 30% ou plus, se tourner vers des SCPI européennes est presque une évidence. L'économie de 17,2% sur les prélèvements sociaux augmente mécaniquement et significativement le rendement net de votre investissement. C'est une optimisation simple à mettre en œuvre et très performante.

Le démembrement de propriété : une solution pour les nuls-propriétaires

Le démembrement consiste à séparer la pleine propriété d'une part de SCPI en deux :

  • L'usufruit : le droit de percevoir les revenus (les loyers).
  • La nue-propriété : le droit de devenir plein propriétaire à la fin de la période de démembrement.

En achetant uniquement la nue-propriété, vous bénéficiez d'une forte décote sur le prix de la part (jusqu'à -40% pour un démembrement de 10 ans). Pendant toute la durée du démembrement :

  • Vous ne percevez aucun revenu, donc vous ne payez aucun impôt sur le revenu ni prélèvements sociaux.
  • Vos parts en nue-propriété n'entrent pas dans l'assiette de l'Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI).

À la fin de la période, vous récupérez la pleine propriété des parts gratuitement et sans fiscalité, et commencez à percevoir les revenus. C'est une stratégie idéale pour préparer sa retraite ou se constituer un capital sans alourdir sa fiscalité actuelle.

SCPI et autres impôts : ce qu'il ne faut pas oublier

Les parts de SCPI et l'Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)

L'IFI a remplacé l'ISF en 2018 et se concentre uniquement sur le patrimoine immobilier. Les parts de SCPI sont considérées comme des actifs immobiliers et doivent donc être intégrées à votre déclaration IFI si votre patrimoine immobilier net dépasse 1,3 million d'euros.

Chaque année, la société de gestion communique la "valeur IFI" par part, qui correspond à la quote-part d'actifs immobiliers imposables. Il vous suffit de multiplier cette valeur par le nombre de parts que vous détenez pour obtenir le montant à déclarer.

La fiscalité des SCPI via l'assurance-vie

Il est possible de loger des parts de SCPI au sein d'un contrat d'assurance-vie. Dans ce cas, ce n'est plus la fiscalité de l'immobilier qui s'applique, mais celle, beaucoup plus douce, de l'assurance-vie. L'imposition n'intervient qu'en cas de rachat (retrait). Après 8 ans de détention du contrat, vous bénéficiez d'un abattement annuel sur les plus-values de 4 600 € (pour un célibataire) ou 9 200 € (pour un couple). Au-delà, le taux d'imposition est réduit.

Comment déclarer vos revenus de SCPI ?

Bien que le sujet puisse paraître complexe, la déclaration est en réalité assez simple grâce aux documents fournis par les sociétés de gestion. Chaque année, vous recevez un récapitulatif fiscal (IFU) qui vous indique précisément quels montants reporter et dans quelles cases des formulaires de déclaration (n°2042, n°2044 ou 2044-SPE).

Certaines sociétés vont plus loin en proposant des webinaires, des notices explicatives détaillées ou même des vidéos personnalisées pour guider pas à pas leurs associés. Chez Goliaths, nous sommes convaincus que l'autonomie de l'investisseur passe par la connaissance. C'est pourquoi des ressources éducatives, comme celles que nous proposons au sein de la Goliaths Academy, sont essentielles pour vous aider à comprendre non seulement les mécanismes d'investissement mais aussi leurs implications fiscales. Maîtriser ces aspects vous permet d'investir avec plus de confiance et de sérénité.

Investir en SCPI offre une porte d'entrée remarquable vers l'immobilier locatif, mais la performance brute ne fait pas tout. La fiscalité est une composante essentielle du rendement net final. En comprenant les nuances entre les régimes d'imposition, en explorant des stratégies d'optimisation comme les SCPI européennes ou le démembrement, et en vous appuyant sur les bons outils d'information, vous mettez toutes les chances de votre côté pour que votre investissement soit une réussite durable. Un investisseur averti est un investisseur qui gagne plus.

Questions fréquentes

Quelle est la différence d'imposition entre une SCPI française et une SCPI européenne ?

La différence est majeure et constitue un levier d'optimisation fiscale très puissant. Pour une SCPI française, les revenus fonciers sont soumis à votre tranche marginale d'imposition (0% à 45%) ET aux prélèvements sociaux de 17,2%. Pour une SCPI européenne, les revenus sont imposés dans le pays où se situent les biens (souvent à un taux plus faible), puis un crédit d'impôt en France évite la double imposition. Le principal avantage est que ces revenus de source étrangère sont exonérés des prélèvements sociaux de 17,2%, ce qui augmente considérablement le revenu net perçu par l'investisseur.

Vous avez d'autres questions ?

Notre équipe d'experts est là pour vous accompagner dans vos investissements

À propos de l'auteur

David Derhy

Market Analyst

Entrepreneur de la finance digitale et analyste reconnu, David Derhy évolue depuis près de dix ans à la croisée des marchés financiers traditionnels et des actifs numériques. Passé par eToro, où il a contribué au développement du copy trading et de la crypto auprès du grand public, il partage aujourd’hui son expertise à travers des contenus pédagogiques sur le trading, l’analyse de portefeuille et les produits structurés. Fondateur d’Altfolio, un gestionnaire d’actifs Web3, il défend une approche innovante et accessible de l’investissement, mêlant rigueur financière, technologie décentralisée et stratégies collaboratives.

Investissez en bourse dès 2€
Investir comporte des risques de pertes partielles ou totales de capital
Comme dans tout investissement, il existe un risque de perte en capital. Les investissements peuvent connaître des variations à la hausse et à la baisse, et il est possible de récupérer moins que le montant initial investi.

Goliaths est le nom commercial de CDJ Social Stocks Ltd. CDJ Social Stocks Ltd est une société privée à responsabilité limitée constituée en République de Chypre sous le numéro d'immatriculation ΗΕ 427157.

CDJ Social Stocks (sous le nom commercial de Goliaths) est agréée et réglementée par la Cyprus Securities and Exchange Commission (CySEC) avec le numéro de licence 428/23.

CDJ Social Stocks Ltd (Goliaths) a reçu l'approbation de la CySEC pour offrir des services transfrontaliers conformément à la réglementation, la prestation de services dans les États membres de l'UE (EEE).

Les informations présentées sur ce site ne sont pas destinées aux résidents des États-Unis et ne doivent pas être distribuées à, ou utilisées par, toute personne dans un pays ou une juridiction où une telle distribution ou utilisation serait contraire à la loi ou à la réglementation locale.
© 2023 Goliaths. Tous droits réservés