Investissement

Frais de gestion des fonds : Guide pratique pour investisseurs

David Derhy
November 21, 2025
Vous pensez que votre placement a rapporté 5 % cette année ? Et si, après déduction de tous les coûts, ce chiffre était bien plus bas ? Investir pour faire fructifier son capital est une démarche essentielle, mais avez-vous une idée précise de ce que vous coûtent réellement vos placements ? Entre les frais d'entrée, les frais de gestion annuels, et d'autres commissions plus discrètes, la performance affichée d'un fonds peut être très différente de celle qui atterrit dans votre poche. Savez-vous comment identifier ces prélèvements, comprendre leur impact sur le long terme et choisir les produits qui ne grignoteront pas inutilement vos gains ?

Points clés à retenir

  1. Les frais des fonds d'investissement se composent principalement de frais ponctuels (entrée et sortie), frais récurrents (frais de gestion et commissions incluses dans les "frais courants") et commissions liées à l'activité du gérant (mouvement et surperformance).
  2. Les frais récurrents, surtout les frais de gestion, réduisent directement la performance nette et ont un impact cumulatif important sur le long terme grâce à l’effet de composition.
  3. En assurance-vie, les frais s’ajoutent sur plusieurs niveaux : frais sur versement, frais annuels sur fonds en euros et unités de compte, ainsi que frais d’arbitrage.
  4. Il est essentiel de comparer les frais via le DICI et de prendre en compte la nature du produit (fonds classiques, ETF, fonds de fonds) pour faire un choix éclairé adapté à sa stratégie d’investissement.
  5. Maîtriser les frais, préférer la transparence et s’informer régulièrement permet de maximiser ses rendements et d’éviter de payer pour une valeur ajoutée inexistante.

L'impact caché des frais sur vos investissements : bien plus qu'un simple pourcentage

Lorsque vous évaluez un produit d'investissement, qu'il s'agisse d'un fonds commun de placement (FCP) ou d'une SICAV, votre attention se porte naturellement sur son potentiel de rendement. Pourtant, un facteur tout aussi crucial, mais souvent sous-estimé, mérite un examen approfondi : les frais. Ces coûts, prélevés à différentes étapes de la vie de votre investissement, viennent directement amputer votre performance finale. Leur effet n'est pas seulement ponctuel ; il s'agit d'un impact cumulatif qui, sur le long terme, peut considérablement réduire le capital que vous aurez bâti. L'effet de "boule de neige" des intérêts composés fonctionne aussi pour les frais : chaque euro prélevé est un euro qui ne générera plus de gains pour vous à l'avenir.

Pour illustrer ce phénomène, prenons un exemple simple. Imaginez deux investisseurs, chacun plaçant 10 000 € avec une performance brute annuelle de 6 %. Le premier choisit un fonds avec des frais courants de 2 %, tandis que le second opte pour un placement à 0,75 % de frais annuels.

AnnéesCapital final (Fonds 1 - Frais de 2%)Capital final (Fonds 2 - Frais de 0,75%)Différence de gain
5 ans12 167 €12 916 €749 €
10 ans14 802 €16 684 €1 882 €
20 ans21 911 €27 836 €5 925 €
30 ans32 434 €46 270 €13 836 €

Comme le montre ce tableau, une différence de frais de seulement 1,25 point de pourcentage par an se transforme en un manque à gagner de près de 14 000 € sur 30 ans. C'est pourquoi une compréhension fine de la structure des coûts est une compétence fondamentale pour tout investisseur souhaitant optimiser ses rendements. Il ne s'agit pas de chercher le produit le moins cher à tout prix, mais de s'assurer que les frais payés correspondent à une réelle valeur ajoutée en termes de gestion et de performance.

Décortiquer les frais des fonds d'investissement : un guide complet

S'y retrouver dans la jungle des prélèvements liés à l'investissement dans un fonds peut sembler complexe. Malgré les efforts de régulation pour améliorer la clarté, de nombreuses subtilités demeurent. Pour y voir plus clair, il est utile de classer ces coûts en quatre grandes familles, chacune ayant un mode de fonctionnement et un impact spécifique sur votre portefeuille.

Les frais uniques : à l'entrée et à la sortie

Ces frais sont prélevés de manière ponctuelle, soit au moment où vous souscrivez au fonds, soit lorsque vous décidez de revendre vos parts.

  • Les frais d'entrée (ou de souscription) : Ils sont prélevés directement sur le montant que vous investissez. Si vous achetez pour 1 000 € de parts d'un fonds avec 2 % de frais d'entrée, seuls 980 € seront réellement investis. Les 20 € restants rémunèrent principalement le réseau de distribution (banque, conseiller). Il est crucial de noter que les documents réglementaires, comme le DICI (Document d'Information Clé pour l'Investisseur), affichent toujours les frais maximums. En pratique, ces frais sont souvent négociables ou peuvent être réduits, voire supprimés, dans le cadre d'offres promotionnelles, notamment sur les plateformes d'investissement en ligne.
  • Les frais de sortie (ou de rachat) : Beaucoup plus rares, ils fonctionnent sur le principe inverse. Ils sont déduits du montant que vous récupérez lorsque vous vendez vos parts. Leur objectif est généralement d'inciter les investisseurs à conserver leurs placements sur une plus longue durée.

Les frais récurrents : le cœur du réacteur de la rémunération

Ce sont les coûts les plus importants, car ils sont prélevés chaque année sur la totalité de votre capital investi. Ils sont directement intégrés dans le calcul de la valeur liquidative (VL) de la part du fonds, ce qui les rend en quelque sorte "indolores" ou "transparents" pour l'investisseur au quotidien, bien que leur impact soit bien réel. Les frais de gestion constituent la part principale de ces coûts récurrents. Ils servent à rémunérer la société de gestion pour son expertise, à couvrir les frais de fonctionnement du fonds (dépositaire, commissaire aux comptes, etc.) et, souvent, à rétrocéder une commission au distributeur qui vous a vendu le produit.

Cette rétrocession, généralement comprise entre 0,6 % et 0,8 % par an, peut soulever un doute légitime : votre conseiller vous recommande-t-il ce fonds pour sa qualité intrinsèque ou parce qu'il lui rapporte une commission plus élevée ? C'est une des raisons pour lesquelles la transparence sur la rémunération est un enjeu majeur. Le taux de ces frais varie considérablement, allant de moins de 0,5 % pour des fonds passifs à plus de 3 % pour des stratégies de gestion très spécialisées ou complexes.

Le DICI et les "frais courants"
Pour apporter de la clarté, la réglementation européenne a imposé la création du DICI. Ce document standardisé de deux pages doit vous être remis avant toute souscription. Il contient une information capitale : l'indicateur des "frais courants". Ce chiffre, exprimé en pourcentage, représente la somme de tous les frais récurrents (frais de gestion, frais de fonctionnement, commissions de mouvement) prélevés par le fonds au cours de l'année précédente. C'est l'indicateur le plus fiable pour comparer le coût annuel de deux fonds entre eux.

Les frais liés à l'activité du gérant

En plus des frais de gestion fixes, deux autres types de commissions peuvent s'appliquer, directement liées aux décisions prises par le gérant du fonds.

Les commissions de mouvement sont probablement les frais les plus opaques. Elles correspondent aux coûts de courtage que le fonds supporte chaque fois que le gérant achète ou vend des titres (actions, obligations, etc.) pour le portefeuille. Ces frais sont partagés entre la société de gestion et l'intermédiaire financier. Le risque est qu'un gérant soit incité à faire tourner son portefeuille de manière excessive ("churning") non pas pour améliorer la performance, mais pour générer davantage de commissions. Heureusement, comme mentionné précédemment, ces coûts sont désormais inclus dans le calcul des "frais courants" du DICI, ce qui offre une meilleure visibilité.

Les commissions de surperformance sont une rémunération variable versée au gérant si le fonds dépasse un certain objectif. L'idée de base est saine : aligner les intérêts du gérant avec ceux des investisseurs. Cependant, il faut être vigilant sur plusieurs points. Le premier est l'indice de référence : la surperformance doit être mesurée par rapport à un indice pertinent qui inclut les dividendes réinvestis. Sinon, le fonds battra artificiellement son indice et facturera des commissions indues. Le second point est que vous pourriez payer une commission de surperformance même si la performance de votre fonds est négative, du moment qu'elle est supérieure à celle du marché. Pour éviter cela, certains fonds appliquent le principe du "High Watermark", qui stipule qu'aucune commission de surperformance n'est prélevée tant que le fonds n'a pas dépassé son plus haut niveau historique.

Conseil d'expert

Avant tout investissement dans un fonds, exigez et lisez attentivement le DICI. Ne vous contentez pas de la plaquette commerciale. Portez une attention particulière à la rubrique des frais et comparez le chiffre des "frais courants" avec celui de fonds similaires. Un écart de 0,5% peut sembler minime, mais sur 20 ans, il représente une part significative de votre patrimoine.

Comment lire et comparer les frais : devenez un investisseur averti

Armé de cette connaissance des différents types de frais, vous pouvez désormais adopter une démarche proactive pour les analyser et les comparer. Le DICI est votre meilleur allié dans cette quête de transparence. Il vous permet de passer au crible les coûts réels d'un placement et d'éviter les mauvaises surprises. En plus des "frais courants", il précise également les frais d'entrée et de sortie maximum, ainsi que l'existence éventuelle d'une commission de surperformance et ses modalités de calcul.

Un cas particulier à surveiller est celui des fonds de fonds. Ces produits sont des portefeuilles composés... d'autres fonds. Si le talent du gérant consiste ici à sélectionner les meilleurs gestionnaires du marché, cette structure engendre une double couche de frais : vous payez les frais du fonds de fonds lui-même, qui viennent s'ajouter aux frais des fonds sous-jacents qu'il détient. Même si les gestionnaires de fonds de fonds négocient des parts à frais réduits, la structure de coût peut rapidement devenir prohibitive et peser lourdement sur la performance nette.

Face à cette complexité, de nouvelles approches émergent pour offrir plus de contrôle et de transparence. Par exemple, des plateformes comme la nôtre permettent de construire des portefeuilles diversifiés en direct. Avec les Playlists d'actions, vous pouvez créer votre propre sélection de titres (jusqu'à 10 par playlist), vous inspirer de celles des meilleurs investisseurs de la communauté ou partager les vôtres. Cette approche remplace la structure opaque des fonds de fonds par une totale transparence : vous détenez les actions en direct et ne payez que des frais de transaction clairs et définis à l'achat ou à la vente, sans couche de frais de gestion annuelle supplémentaire.

Au-delà des fonds traditionnels : les frais dans d'autres enveloppes de placement

La problématique des frais ne se limite pas aux FCP et SICAV détenus via un compte-titres. Elle est tout aussi prégnante dans d'autres cadres d'investissement populaires, comme l'assurance-vie.

Les frais en assurance-vie

L'assurance-vie est une enveloppe fiscale avantageuse, mais sa structure de frais est spécifique et mérite d'être comprise. On y retrouve plusieurs strates de coûts :

  • Frais sur versement (ou frais d'entrée) : Prélevés sur chaque somme que vous déposez sur votre contrat. Ils sont souvent négociables, et de nombreux contrats en ligne les ont supprimés.
  • Frais de gestion annuels : Ils sont calculés sur l'encours total de votre contrat. Leur taux diffère selon le support :
    • Sur le fonds en euros : Généralement modérés, ils viennent réduire le rendement servi chaque année.
    • Sur les unités de compte (UC) : Ces frais de gestion du contrat s'ajoutent aux frais propres des fonds (UC) dans lesquels vous avez investi. C'est le même principe de double couche de frais que pour les fonds de fonds.
  • Frais d'arbitrage : Ils sont prélevés lorsque vous modifiez la répartition de votre épargne entre différents supports au sein de votre contrat. De nombreux contrats en ligne offrent un ou plusieurs arbitrages gratuits par an.

Les ETFs (Trackers) : une alternative à frais réduits

Une alternative de plus en plus populaire aux fonds gérés activement est l'investissement via des ETFs (Exchange-Traded Funds), aussi appelés trackers. Ces fonds ont pour unique objectif de répliquer la performance d'un indice boursier (comme le CAC 40 ou le S&P 500). Comme ils ne nécessitent pas d'équipe d'analystes pour sélectionner des titres, leur gestion est dite "passive". Leur principal avantage réside dans leurs frais de gestion extrêmement faibles, souvent inférieurs à 0,40 % par an, soit 4 à 5 fois moins qu'un fonds actions classique. Sur notre plateforme, vous avez accès à une large gamme d'ETFs vous permettant de vous exposer à des marchés mondiaux à moindre coût.

Attention : Ne comparez que ce qui est comparable

Comparer les frais d'un ETF répliquant le CAC 40 avec ceux d'un fonds spécialisé dans les petites entreprises technologiques d'Asie n'a pas de sens. Le niveau de frais doit toujours être évalué au regard de la stratégie de gestion, de la complexité du marché visé et du potentiel de performance. L'objectif est de trouver le meilleur rapport qualité/prix pour une stratégie donnée, pas simplement le produit le moins cher dans l'absolu.

Stratégies pour minimiser les frais et maximiser vos rendements

Vous l'aurez compris, maîtriser les coûts est une stratégie gagnante sur le long terme. Voici une feuille de route pratique pour optimiser cet aspect de vos investissements et vous assurer que votre argent travaille avant tout pour vous.

  1. Privilégiez la transparence et les modèles de tarification simples
    Fuyez les structures de coûts opaques. Optez pour des intermédiaires et des plateformes qui affichent une tarification claire et sans surprise. Chez Goliaths, nous avons fait de la transparence notre priorité. Les frais de transaction sur les actions sont simples : 1,25 € pour un ordre jusqu'à 500 €, et 0,5 % au-delà. De plus, nous n'appliquons aucun frais de garde, un coût récurrent qui peut peser lourdement sur la performance dans les banques traditionnelles. Cette clarté vous permet de savoir exactement ce que vous payez, à chaque opération.
  2. Utilisez les "frais courants" du DICI comme un compas
    Lorsque vous hésitez entre plusieurs fonds d'une même catégorie (par exemple, deux fonds d'actions européennes), le critère des "frais courants" doit être l'un de vos principaux outils de décision. À performance brute égale, le fonds avec les frais les plus bas vous délivrera toujours un meilleur rendement net. Prenez le temps de cette comparaison systématique.
  3. Adaptez votre stratégie de frais à votre profil d'investisseur
    Votre approche des frais doit correspondre à votre manière d'investir. Si vous êtes un investisseur "passif" qui souhaite une exposition diversifiée et peu coûteuse sur le long terme, les ETFs sont probablement la solution la plus adaptée. Si vous êtes un investisseur plus "actif", qui aime sélectionner ses titres et réaliser des arbitrages, la priorité est de choisir une plateforme avec des frais de transaction très bas, car leur accumulation peut vite devenir un fardeau.
  4. Investissez dans votre propre éducation financière
    La meilleure arme contre les frais excessifs est la connaissance. Plus vous comprendrez le fonctionnement des produits et de leurs coûts, moins vous serez susceptible de faire des choix d'investissement coûteux. Des ressources comme le site de l'AMF (Autorité des marchés financiers) ou notre Goliaths Academy sont conçues pour vous accompagner. Vous y trouverez des cours gratuits, des guides et des analyses pour décrypter le monde de la finance et devenir un investisseur autonome et éclairé.

En fin de compte, la gestion des frais n'est pas une question de radinerie, mais d'efficacité. Chaque euro de frais économisé est un euro qui reste investi et qui participe à la croissance de votre capital. En adoptant ces bonnes pratiques, vous mettez toutes les chances de votre côté pour atteindre vos objectifs financiers plus rapidement et plus sereinement.

La maîtrise des frais financiers n'est pas un détail, mais le pilier d'une stratégie d'investissement réussie. Qu'il s'agisse de frais de gestion, de transaction ou de commissions plus discrètes, chaque prélèvement a un impact direct et durable sur votre patrimoine. En apprenant à les identifier grâce à des outils comme le DICI, à les comparer rigoureusement et à choisir des solutions transparentes et adaptées à vos objectifs, vous reprenez le contrôle. Vous transformez une dépense passive en un levier de performance active, vous assurant ainsi que les rendements générés par vos placements vous profitent pleinement.

Questions fréquentes

Quels sont les frais les plus courants dans les fonds d'investissement ?

Les frais les plus courants se divisent en plusieurs catégories. On trouve d'abord les frais ponctuels comme les frais d'entrée (à la souscription) et les plus rares frais de sortie (au rachat). Ensuite, et ce sont les plus importants, il y a les frais récurrents, synthétisés dans l'indicateur "frais courants" du DICI. Ceux-ci incluent principalement les frais de gestion (rémunération du gérant, fonctionnement) et les commissions de mouvement (coûts de courtage). Enfin, certains fonds appliquent des commissions de surperformance, une rémunération variable si le fonds dépasse ses objectifs.

Comment les frais de gestion impactent-ils le rendement d'un fonds ?

Les frais de gestion impactent le rendement de deux manières. Premièrement, ils réduisent directement la performance nette : un fonds qui réalise une performance brute de 7 % avec 2 % de frais de gestion vous rapportera 5 %. Deuxièmement, cet impact est amplifié par l'effet de composition sur le long terme. Chaque pourcentage de frais prélevé annuellement est une somme qui ne sera plus capitalisée les années suivantes, créant un manque à gagner qui s'accentue de façon exponentielle avec le temps.

Pourquoi est-il important de comparer les frais des différents produits financiers ?

Comparer les frais est fondamental car, sur la durée, même de faibles écarts de coûts peuvent engendrer des différences de capital final très importantes. Un fonds performant mais aux frais élevés peut au final être moins rentable qu'un fonds légèrement moins performant mais beaucoup moins cher. La comparaison permet de s'assurer que les frais payés sont justifiés par la qualité de la gestion et le potentiel de surperformance, et d'éviter de payer pour une valeur ajoutée inexistante. C'est un acte de bonne gestion de son patrimoine.

Quels frais devrais-je considérer lorsque je choisis une assurance vie ?

Lorsque vous choisissez une assurance vie, vous devez examiner trois principaux types de frais. D'abord, les frais sur versement, qui amputent chaque somme que vous déposez. Ensuite, les frais de gestion annuels, qui sont prélevés sur l'ensemble de votre capital et qui diffèrent entre le fonds en euros et les unités de compte. Pour les unités de compte, n'oubliez pas que ces frais s'ajoutent aux frais propres des fonds. Enfin, analysez les frais d'arbitrage, qui s'appliquent lorsque vous changez de support d'investissement au sein de votre contrat. Privilégiez les contrats, souvent en ligne, qui minimisent ou suppriment ces différentes couches de frais.

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À propos de l'auteur

David Derhy

Market Analyst

Entrepreneur de la finance digitale et analyste reconnu, David Derhy évolue depuis près de dix ans à la croisée des marchés financiers traditionnels et des actifs numériques. Passé par eToro, où il a contribué au développement du copy trading et de la crypto auprès du grand public, il partage aujourd’hui son expertise à travers des contenus pédagogiques sur le trading, l’analyse de portefeuille et les produits structurés. Fondateur d’Altfolio, un gestionnaire d’actifs Web3, il défend une approche innovante et accessible de l’investissement, mêlant rigueur financière, technologie décentralisée et stratégies collaboratives.

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